Découverte de Markus Raetz au Grand Palais

La semaine dernière je suis allée voir l’expo « Une image peut en cacher une autre » au Grand Palais.

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J’ai été assez déçue car finalement la plupart du temps l’image cachée était celle d’un visage dans le paysage. Honnêtement, c’est pratiquement tout ce qui me reste en tête de l’expo…

Bien sûr il y avait aussi des oeuvres de Dali et d’Arcimboldo mais j’ai trouvé qu’il y en avait trop peu (1 étape chacun de l’expo sur 22 étapes au total).

Puis, en arrivant à la dernière étape, j’ai découvert Markus Raetz.
C’est un artiste contemporain (il est né en 1941) dont l’intérêt pour l’anamorphose lui a fait créer des dispositifs qui mettent le spectateur en mouvement. En effet, il faut se déplacer autour de ses œuvres pour les appréhender.

J’ai trouvé son travail absolument génial. En voici quelques exemples :

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Joseph Beuys ou un lapin ?

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Il s’agit d’une seule sculpture autour de laquelle il faut se déplacer pour voir soit yes, soit no.
Je la trouve géniale !!

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Sur le mur est écrit « Ceci » et dans le miroir se reflète « Cela ».

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Même principe que pour Yes/No : en tournant autour de la tête on la voit tantôt à l’endroit et tantôt à l’envers !

Bouteille
Celle-ci est vraiment incroyable : toujours pareil, en tournant autour,
le verre devient bouteille et la bouteille devient verre.
Même en l’ayant sous les yeux on a du mal à le croire !

Markus Raetz m’a permis de terminer l’exposition sur une touche positive.
Je ne suis pas une grande fan de sculpture en temps normal, mais quand elle se présente de manière aussi ludique, j’adore !! J’aurais aimé qu’il y en ait encore plus !

Finalement j’ai trouvé que les 3 têtes d’affiche : Dali, Arcimboldo et Raetz étaient trop peu représentées au sein de l’expo.
J’aurais préféré voir plus de leurs oeuvres et moins de visages dans les paysages…

Si l’expo vous tente, elle est encore à l’affiche jusqu’au 6 juillet au Grand Palais.

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11 Comments

  1. says: Faustine

    Le coup de la bouteille et du verre est assez bluffant, faut le voir pour le croire, et encore. ça me fait penser à la route dans le sud de la France qui monte d’aspect, car en réalité elle descend. Véridique, tu fais du vélo, tu t’apprêtes à affronter une montée et ton vélo monte tout seul parce qu’en faite, il descend. Une histoire de gravité je crois, mais ça rejoint ton truc. Du moins ça m’y a fait penser.

  2. says: raetz

    La perception que l’on a du réel est au centre de son oeuvre. Par des métamorphoses, des distorsions et des anamorphoses, il trompe les habitudes de notre regard et devient artiste de l’illusion.

  3. Même chose que toi : je n’en pouvais plus des pseudo-visages cachés dans les paysages. Heureusement que l’expo termine par Raetz…

    En plus j’y suis allé pour la nuit des musées, donc 1h45 de queue, et un monde fou, ce qui n’a pas facilité les choses.

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